Rétention, attraction et résultats sur le marché du travail des diplômés de niveau postsecondaire au Nouveau-Brunswick
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Date
2021-05
Authors
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Publisher
l’Institut de recherche, de données et de formation du Nouveau-Brunswick
Abstract
Sommaire
Le présent rapport examine les taux de rétention et d’attraction et les résultats sur le marché du travail des diplômés des établissements d’enseignement postsecondaire publics du Nouveau Brunswick. Il utilise les données du Système d’information sur l’éducation postsecondaire (SIEP) et les données fiscales, qui sont couplées par l’entremise de la Plateforme de liens longitudinaux entre l’éducation et le marché du travail du Réseau canadien des Centres de données de recherche. Les nombres de diplômés, les taux de rétention et les revenus annuels sont présentés selon le genre, la province de résidence permanente, le statut d’immigration, le niveau d’études, le domaine d’études et l’établissement pour la période à l’étude de 2009 à 2016.
Nombres
Environ de 7 000 à 8 000 étudiants obtiennent un diplôme d’un établissement d’enseignement postsecondaire public du Nouveau-Brunswick (N.-B.) chaque année – un nombre qui diminue lentement.
o Environ 3 000 étudiants obtiennent un diplôme d’un programme d’études collégiales.
o De 3 000 à 4 000 étudiants obtiennent un diplôme d’un programme d’études de premier
cycle.
o Environ de 600 à 700 étudiants obtiennent un diplôme d’un programme d’études de
cycle supérieur.
Taux de rétention
En moyenne, 78 % des diplômés demeurent au N.-B. au mois de décembre de l’année de l’obtention de leur diplôme, et 72 % y demeurent deux ans plus tard.
o Les diplômés du collégial présentent les taux de rétention les plus élevés (92 % l’année de l’obtention de leur diplôme et 87 % deux ans plus tard). Les taux de rétention sont légèrement moins élevés chez les étudiants de cycle supérieur (70 % et 64 %) et les étudiants de premier cycle (69 % et 61 %).
o Les étudiants qui résidaient au N.-B. avant leur admission présentent les taux de rétention les plus élevés (92 % l’année de l’obtention de leur diplôme et 84 % deux ans plus tard). La similarité dans les taux de rétention des diplômés du collégial et des étudiants qui résidaient au N.-B. avant leur admission pourrait s’expliquer par le caractère attirant des collèges communautaires pour les étudiants des communautés environnantes.
o Les étudiants canadiens présentent des taux de rétention plus élevés (77 % l’année de l’obtention de leur diplôme et 73 % deux ans plus tard) que les étudiants internationaux (60 % remplissent une déclaration de revenus au N.-B. à la fin de l’année de l’obtention de leur diplôme et 38 % font de même deux ans plus tard).
Revenu des diplômés
Les diplômés ont un revenu imposable moyen d’environ 36 000 $ pendant la première année complète suivant l’obtention de leur diplôme et d’environ 40 000 $ pendant la deuxième année complète (dollars historiques).
o Les différences dans le revenu imposable des diplômés s’expliquent par le niveau et le champ d’études : les titulaires d’un grade de premier cycle ont un revenu imposable plus élevé que les diplômés du collégial, et les titulaires d’un grade supérieur ont le revenu imposable le plus élevé.
Après une présentation des résultats et une discussion sur les résultats, le présent rapport compare ses constatations à celles d’un rapport semblable de l’IRDF-NB1 qui utilisait des données différentes, et présente l’incidence de l’utilisation de diverses sources de données et méthodologies sur les résultats de l’étude.